Établissement privé pour garçons sous contrat d’association avec l’État

Les Quatrièmes au Puy du Fou

Le vendredi, à 5 h du matin, ce fut enfin le moment. Je pris mes bagages et descendis en trombe les escaliers : le début de l’aventure commençait. Arrivé à Hautefeuille, je vis une foule d’élèves rangés et excités de voir l’aventure commencer. Les professeurs nous appelèrent et nous entrâmes dans le car pour un trajet très animé. À l’heure du repas, on nous annonça le groupe avec lequel nous allions passer ce merveilleux week-end.

Nous prîmes le plan du Puy du Fou et nous nous élançâmes vers le premier spectacle, le fameux « Signe du Triomphe ». Moi qui n’avais entendu que du bien de l’atmosphère, je ne fus pas déçu. L’ambiance était à son comble avec des olas à perte de vue et des acclamations de tous côtés. Ce spectacle nous faisait vivre en réalité virtuelle nos passionnants cours d’histoire et nous montrait le courage des Chrétiens Gaulois qui mouraient persécutés, mais aussi la férocité des peuples romains. À la fin, je fus le premier à applaudir avec frénésie la victoire chrétienne sur ces barbares. Ce fut après ce grand moment d’émotion intense que nous nous dirigeâmes vers « Les amoureux de Verdun », cette mise en scène qui retrace toutes les douleurs endurées par les soldats : les souffrances affectives de ces hommes privés de leur famille et même parfois privés d’un ami, mort peu de temps avant sur le front, mais aussi la nourriture infecte et surtout l’inconfort de la nuit avec des rats qui venaient les ronger.

Jusque-là, les représentations étaient passionnantes et fort divertissantes, mais ce qui vint après fut selon moi le meilleur. Nous voyageâmes au XVIII ° siècle dans la région-même du Puy du Fou pendant les guerres de Vendée avec le prestigieux chef vendéen, Monsieur François-Athanase Charrette de la Contrie. Je me suis beaucoup intéressé à lui, car il portait mon prénom et j’en tirais de la fierté. J’aime beaucoup cet homme, ce qu’il a accompli, ses actes héroïques et sa devise « Combattu souvent, battu parfois, abattu jamais ».

J’ai beaucoup apprécié lorsqu’il a dit avec panache « C’est ici qu’il faut frapper un brave » en montrant son cœur. « Le Bal des Oiseaux Fantômes » m’a enthousiasmé avec ses volatiles de toute sorte et de toute taille qui volaient autour de nous, qui frôlaient nos têtes avec grâce. C’était magnifique et je me serais cru au paradis.

Enfin, je voudrais remercier le Puy du Fou pour ces spectacles émouvants, captivants et splendides. Mes préférés étaient « Le bal des oiseaux Fantômes », « Le signe du Triomphe », « Le Dernier Panache » et « Les Noces de Feu ». Merci enfin à tous les accompagnateurs et à Hautefeuille pour ce merveilleux voyage. Mille mercis.

Athanase C., 4°B