Sauver ou périr
Le 17 janvier dernier, un sapeur-pompier de Paris est venu en 5e B pour parler de son métier et échanger avec les élèves de la classe. Retour sur cette intervention.
Arrivé dès le matin, le commandant Astier, chef du IIIe groupement d’incendie, a commencé par nous parler de son métier. Il nous a expliqué qu’il s’était engagé pour sauver et servir, pour le désir d’aventure et pour l’amour des armes. Après un passage dans les Transmissions de l’Armée de Terre, il s’est orienté vers la Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP). C’est le troisième corps de pompiers le plus important au monde, derrière New-York et Tokyo.
Devenu pompier à la suite d’un service en Martinique auprès de la population, après le passage d’un cyclone, il participe à de nombreuses interventions. Parvenu au grade de commandant, c’est lui qui s’occupe de l’ensemble du département des Hauts-de-Seine (92). Même s’il y a seulement 2,8% des interventions qui concernent des incendies, les sapeurs-pompiers recensent 13 524 interventions de feu par an ; le secours aux victimes concerne 81% des interventions.
Fidèles à leur devise, « Sauver ou périr », les sapeurs-pompiers de Paris ont sauvé 30 801 personnes en 2019. Lors des interventions, un dessinateur opérationnel est sur zone pour aider les « soldats du feu ». Ces derniers passent du temps à l’entraînement : footing, planche, corde lisse, échelle, caisson d’entraînement… Cette vie d’action est donc passionnante, et dangereuse, mais elle permet de sauver des personnes ; allant parfois même jusqu’au sacrifice de sa vie. Hélie de Saint Marc disait à ce sujet : « Il faut savoir que rien n’est sûr, que rien n’est facile ; que rien n’est donné, que rien n’est gratuit. Tout se conquiert, tout se mérite. Si rien n’est sacrifié, rien n’est obtenu. »
Après un temps d’échange très intéressant, il nous a donné de petits objets à l’effigie des pompiers de Paris. Un grand merci à lui !
Augustin N. et Albéric L., 5e B.