Semaine Sainte à Rome
Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage…
Un feu d’artifice doit toujours avoir un bouquet final. Sans cela, le public ne peut qu’être déçu. Ainsi, pour clore le passage qu’on fait les terminales à Hautefeuille, qu’ils y soient depuis sept ans ou seulement un an, la Semaine Sainte et Pâques sont fêtées à Rome. Nous fûmes onze à partir… pour ne plus jamais revenir. Du moins, revenir comme nous étions avant. Notre ancien moi est mort et un nouveau est né.
Par où commencer pour vous raconter ce rêve bien réel ?
Nous sommes partis le lundi 25 mars. Le rendez-vous était à 7h00, nous sommes parti au lever du soleil, en voiture et la musique dans les oreilles pour toutes la journée, de Daft Punk à Rachmaninov.
Après une courte pause à Florence où nous avons contemplé la cathédrale sublime, le fameux Baptistère, les œuvres d’arts les plus célèbres au monde, nous voilà à Rome.
Un cadre exceptionnel pour une Semaine Sainte d’exception. Des jeunes du monde entier rassemblés par l’Opus Dei. Ambiance cosmopolite. Nous avons fêté Pâques avec les Camerounais !
Notre vie spirituelle était rythmée par une messe tous les jours, une méditation prêchée par l’abbé Carbonell, un chapelet, et chaque jour un bouleversement intérieur. Probablement, aucun d’entre nous n’avait déjà vécu à ce point la mort et la Résurrection du Christ. La vigile Pascale à Saint Pierre avec le pape paracheva la magie de ce voyage.
Visiter la Ville Éternelle entre amis et camarades de classe… arpenter ses sinueuses rues en riant aux éclats… Prendre une glace dans une place ensoleillée … Faites-le un jour.
Je dirai que ce fut une grandiose visite, une perception irréelle et qui s’éloigne déjà de notre esprit, car trop sublime, car gravée dans le temps, quand la ville, elle, est éternelle.
Un petit mot encore pour remercier tout particulièrement les organisateurs de ce voyage, M. Lary et M. Pinson, professeur de mathématiques et de physique-chimie et membre de l’Opus Dei. Il fallait partir avec Hautefeuille pour terminer tant d’années en beauté. Il fallait partir, pour que nous nous trouvions un jour.
Mais Plus mon petit Liré que le mont Palatin…
Colomban Domergue